une forme de croix. Faites alors passer le curseur sur la fenêtre que vous voulez capturer puis cliquez du bouton droit. Le début de la capture est
confirmé par un premier bip. Après un court instant un second bip vous confirmera que le fichier test.xwd vient d'être enregistré.
Faites attention de ne pas cliquer sur une fenêtre en partie masquée, la capture serait masquée de la même façon. En effet, une fois xwd lancé, vous
n'avez plus la possibilité de redimensionner la fenêtre ciblée, de la remettre au premier plan etc. Au moindre clic xwd va effectuer sa capture.
Distinguez donc bien la fenêtre à capturer de celle qui vous permet de lancer xwd.
Autres possibilités de lancer xwd (si vous utilisez KDE):
Utiliser le raccourci clavier Alt−F2 pour ouvrir une fenêtre ``Exécuter une commande''•
Utiliser le menu K − Exécuter une commande qui permet d'aboutir à la même fenêtre.•
Vous avez également à tout moment la possibilité de passer de l'un des terminaux graphiques au suivant (merveilleuse possibilité que les
utilisateurs du système d'exloitation de Daniel Portes n'imaginent même pas) en utilisant les icônes de bureaux sous KDE ou ALT−1, Alt−2
sous Window Maker. Cette commutation vous permet par exemple de faire des captures sur des fenêtres ouvertes en plein écran.
•
2.2 L'exploitation des fichiers de capture
Le format propre à xwd ne permet pas une exploitation directe par les moyens classiques, insertion dans un document L
A
T
E
X dans un document html
ou autre. Par contre ce format peut être lu directement par Gimp, le logiciel graphique de base sous LINUX. Gimp permettra toujours de faire la
conversion, toutefois cette solution me semble bien lourde. Une conversion du format xwd vers un format plus usité au moyen d'utilitaires plus légers
brièvement cités plus haut est donc souhaitable. Le point d'entrée est un utilitaire nommé xwdtopnm qui va convertir l'image au format pnm lisible par
certains logiciels de traitement de texte, KWord en particulier. Malheureusement le format pnm n'est toujours pas l'un des formats classiques. Qu'à cela
ne tienne, il nous reste toute la batterie des conversions pnmto−− qui vont aboutir à la création des formats d'images les plus divers, notamment :
.ps : Le format postscript bien connu dans le monde Linux, essentiel pour ceux qui veulent compiler des documents au moyen de L
A
T
E
X.
Utilisez pour celà la commande pnmtops.
1.
.png : Abréviation de Portable Network Graphic, un format très compact et que j'emploie personnellement beaucoup pour la création de
documents L
A
T
E
X compilés avec pdflatex (génération directe de document au format pdf avec liens hypertexte). Utilisez pnmtopng.
2.
.jpeg ou .tiff : autres formats plus usités dans un monde utilisant un système d'exploitation commercial bien connu...3.
L'exposé de la liste complète de ces formats pourrait faire partie intégrante de la présente. Je préfère toutefois insister sur les possibilités offertes par
LINUX de retrouver rapidement les commandes utiles. Tapez simplement <<pnmto>> puis la touche Tab. Vous verrez s'afficher la liste de toutes les
commandes de convesrion du format pnm vers (to) un autre format. La distribution Mandrake 8.2 met ainsi à la disposition de l'utilisateur pas moins de
15 conversions possibles. Une autre distribution plus modeste, DemoLinux 1.0, en offre toute de même une demi−douzaine !
2.3 Syntaxe
Toutes les commandes de conversion sont des commandes typiques LINUX qui renvoient le résultat de la conversion vers la sortie standard, l'écran
par défaut. Il convient donc de rediriger par > la sortie standard vers un fichier ce qui donne une syntaxe (exemple) :
$ pnmtops test.pnm > test.ps
exemple de conversion du format .pnm vers le format postscript.
3 ksnapshot
Le logiciel ksnapshot est, à priori, beaucoup plus simple à utiliser que xwd, car il dispose d'une interface graphique. Revers de la médaille, il n'est pas
certain qu'il soit installé sur votre machine. En effet, si vous avez fait l'impasse sur KDE vous risquez fort de ne pas avoir ksnapshot. Si vous utilisez
KDE, vous trouverez ce logiciel dans le menu K sous son propre nom, ou sous le nom "capture d'écran", tout simplement.
La gamme des formats disponibles est également plus restreinte. Alors que d'anciennes version de ksnapshot permettaient des enregistrements dans
quelques formats classiques, la version distribuée avec Mandrake 8.2, ksnapshot 0.4.1, n'enregistre plus qu'en format .png. Sans être réellement
génante cette limitation est toutefois assez curieuse. La version 0.2.7 par exemple livrée avec DémoLinux 1.0 offre le choix entre les formats JPEG,
GIF, PS, BMP et XBM. Pourquoi cette réduction des choix ? Pour le savoir il conviendrait d'interroger les développeurs de ce logiciel, lesquels, comme
de bien entendu ne parlent certainement qu'une langue assez peu usitée dans le Berry. (Note de Léa (Jice) : le GIF a été supprimé car il est protégé
par un brevet et il faudrait payer pour l'utiliser ; abandonnez le gif pour vos sites web par exemple !) Au final qu'importe, les convertisseurs de formats
évoqués plus haut sont à votre disposition, vous pourrez toujours convertir le .png en .pnm puis dans les autres formats comme évoqué ci−dessus.
Dans son utilisation, ksnaphot présente un tout petit avantage sur xwd : si la fenêtre de ksnapshot masque en partie la fenêtre cible, pas de problème,
le logiciel saura faire la part des choses entre la cible et sa propre fenêtre. Attention, ceci n'est pas vrai si une autre fenêtre vient recouvrir. Dans ce cas
elle constituera effectivement une gène pour l'acquisition, exactement comme dans le cas de xwd.
4 ImageMagick
La suite de logiciels ImageMagick permet également la copie d'écran, via sa commande :
$ import
Afin de copier tout l'écran dans un fichier graphique, tapez simplement :
$ import −window root image.ext
Afin de copier une zone de l'écran :
$ import image.ext
puis sélectionnez à la souris la zone voulue.
2 La famille xwd
Configuration du système X Window 45
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